Résumé :
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Ni voix brouillée de larmes, ni complaisance malsaine à l'égard de soi. Pas même cette indignation rétrospective qu'il est d'usage de prodiguer en évoquant, à grand renfort rhétorique, les méfaits d'un colonialisme qui n'en finit pas de mourir. Le colonialisme - le plus redoutable, celui qui ne pardonne pas - c'est nous qui le portons, entre cuir et os, comme un virus têtu dont le nom va changeant au gré de nos intérêts : réalisme, traditionalisme, tribalisme, népotisme. Pour tout dire en un mot : arrivisme. Telle est la leçon que ces récits enseignent. Récits brefs et bravement menés qui, mieux que la fiction romanesque, permettent à l'auteur de braquer le projecteur de l'analyse sur tel ou tel aspect particulier de la réalité africaine d'aujourd'hui.
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