Résumé :
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«Il me suffisait de voir Clotilde roucoulante et courte d'haleine, projetée hors d'elle-même, tout son corps démonté, les mouvements de sa tête, de ses hanches sautant comme par ressorts, Clotilde possédée dans mes bras par quelque chose qui n'était pas moi, pour me mettre en déroute. Chaque nuit j'étais vaincu par cette ménade qui ne vivait que pour le moment où elle n'avait plus à contenter qu'elle-même.
Lorsque nos corps enclavés enfin se dénouaient, et que je sortais du lit, mes reins n'étaient pas seulement vides ; j'avais l'armature morale brisée. Clotilde était tuante.»
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