Résumé :
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Ravalec, c'est la jeune garde, celle qui ne connaît pas le "complexe de l'auteur", celle qui écrit comme elle taperait sur sa batterie. On se souvient d'ailleurs de l'aplomb avec lequel Ravalec raconte dans L'Auteur avoir subtilisé le papier en-tête d'une chaîne de télévision, afin de se confectionner une fausse lettre de recommandation auprès d'un éditeur. La génération d'Un monde sans pitié se reconnaîtra dans cet univers fait de désillusions mais aussi d'ironie et d'un bon paquet d'espoirs, de combines foireuses et de besoin d'amour. Losers nés ou simplement victimes de concours de circonstances, les personnages qui hantent les pages de Cantique de la racaille ne croient plus en grand-chose, et pourtant, il ne leur faut pas non plus grand-chose pour repartir au quart de tour : une fille qui passe, une mélodie bien balancée ou simplement un tuyau moins percé que les autres... Rapide, concise, sincère, l'écriture de Ravalec brille de l'éclat de la jeunesse.
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