Résumé :
|
Une nuit, Mambou Aimée Gnali assiste, impuissante, à l'enlèvement de son oncle. Dans le même temps, Lazare Matsocota, son amant et mentor, en qui toute une génération qui aspirait au changement s'était reconnue, est assassiné. «Tel est, écrit Henri Lopes, le fil rouge de Beto na beto, qui veut dire, dans une de nos langues, "entre nous". Entre nous, à huis clos, sans les autres tribus. Premier roman ? Premier récit, plutôt. Récit dont je gage cependant que les lecteurs (hormis les Congolais) le prendront pour un roman, alors qu'il s'agit bien d'un récit réel. Il est vrai que le tremblement du cœur qui sous-tend le texte, de la première à la dernière page, et la tragédie qui le clôt engendrent une atmosphère qui ressortit plus à la fiction qu'à la chronique. Faisant fi de la narration linéaire, l'auteur nous fait part d'une émotion, sans élever la voix, sans gémir, avec un rare sens de l'emploi du mot juste. Il fallait un écrivain pour réussir cette magie.»
|