Résumé :
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Promenade dans la forêt est la réédition revue, corrigée et augmentée de trois inédits, du recueil de nouvelles paru en 1968 sous le titre de Liaison d'un été, qui comportait déjà ce rêve qu'Olympe Bhêly-Quenum avait raconté à André Breton quand ils se sont rencontrés en 1949 ; le Maître du Surréalisme s'étant aperçu que l'étudiant africain n'avait pas encore lu Freud, devait déclarer et la suggestion serait décisive dans la vie du futur auteur d'Un piège sans fin, Le chant du lac, L'Initié, Les appels du Vodou, etc. "C'est le rêve à l'état brut... il faudrait le transcrire avant de lire Freud... avant de devenir écrivain." Arrivé en France en 1948, le jeune homme avait 21 ans en 1949 quand il rencontra André Breton ; bien qu'il n'eût pas hésité à suivre le conseil du grand homme de Lettres, il ne se doutait pas qu'il serait écrivain. La mort de l'auteur de Naja, en 1966, l'affecta et il lui rendit hommage dans un In Memoriam en rappelant leur rencontre. C'est à lui qu'il dédia Liaison d'un été, publié en 1968 ; en publiant récemment Années du bac de Kouglo, écrit en 1950-1951, l'auteur de C'était à Tigony et de As-tu vu Kokolie ? déclara : "le rêve de 1949, plus précisément sa transcription en suivant 1e conseil d'André Breton, était fondateur : le fondement de nombre de mes écrits." C'est aussi pour rendre hommage à André Breton dont des objets ont été bradés dans une vente aux enchères que la réédition de Liaison d'un été a pris le titre de Promenade dans la forêt. En présentant ce récit et son auteur dans l'anthologie jazz and Palm Wine, Willfried F. Feuser qualifia d'emblée Olympe Bhêly-Quenum de "l'un des grands maîtres de la nouvelle africaine" "One of the great masters of the African short story", souligna d'autre part "la force et la beauté troublante du récit intitulé La Reine au bras d'or."
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